Arabie Saoudite. Qui va succéder au roi Abdallah ?
Le prince héritier Salman bin Abdelaziz est devenu à 69 ans le nouveau roi d'Arabie saoudite après la mort d'Abdallah, 90 ans.
Né le 15 septembre 1945 à Ryad, Salman Ben Abdel Aziz, le plus jeune des 45 fils d'Abdel Aziz, fondateur du royaume saoudien (lire notre encadré ci-dessous) arrive sur le trône après avoir été désigné en 2012 comme prince héritier. Il aura pour tâche de mettre en oeuvre les réformes économiques et sociales entamées de manière prudente sous le règne d'Abdallah.
Un aspirant libéral et prudent
« Il me semble qu'il est capable de trouver l'équilibre délicat et nécessaire pour faire avancer la société (saoudienne) tout en respectant les traditions et les positions conservatrices », explique Robert Jordan qui fut ambassadeur des États-Unis à Ryad de 2001 à 2003.
Les estimations faites par les services diplomatiques américains et dévoilés lors de l'affaire WikiLeaks le décrivent comme un homme prudent sur la question des réformes culturelles et sociales.
Artisan de la nouvelle Ryad
Personnage imposant, possédant l'un des plus puissants groupes médiatiques du monde arabe, Salman estime que la démocratie ne convient pas au royaume saoudien conservateur. Pendant près d'un demi-siècle, de 1962 à 2011, il fut gouverneur de la province de Ryad, une fonction qui lui a permis de travailler en relations étroites avec les traditionalistes mais aussi avec des technocrates libéraux.
Il a notamment supervisé la transformation de la capitale saoudienne qui est passée d'une petite ville plantée dans le désert à une métropole régionale.
Apprentissage
Diplômé en 1968 de la prestigieuse école militaire britannique de Cranwell, il a servi dans l'armée de l'air saoudienne avant d'exercer, à partir de 1980, les fonctions de gouverneur à Haël (nord), puis à Médine (ouest).
En octobre 2005, il a été chargé de diriger les services du renseignement, une mission qui lui a permis de parfaire son expérience politique et de nouer un réseau de relations internationales.
En février 2013, le prince Moqren a été désigné deuxième vice-président du Conseil des ministres, ouvrant la voie à sa nomination comme futur prince héritier.
À l'écoute de ses concitoyens
Connu pour sa modestie et l'intérêt qu'il porte aux préoccupations de ses concitoyens, le prince, qui s'intéresse aussi aux questions agricoles et astronomiques, est un partisan de la mise en place d'un e-gouvernement en Arabie, un pays ultraconservateur.
La famille royale saoudienne fonde son droit à gouverner sur la protection des deux premiers lieux saints de l'islam, La Mecque et Médine, qui se situent sur le territoire du royaume.
Un modéré habile qui a perçu les attentes des religieux
Considéré comme un musulman fervent, Salman a été éduqué à « l'école des princes » créée dans le palais Ibn Saoud par l'imam de la Grande mosquée de La Mecque et est attaché à l'idée que la pratique d'un islam pur est essentielle à la vie du royaume.
Malgré ses fortes convictions religieuses, le nouveau roi a la réputation d'être tourné vers l'extérieur. « C'est un politique intelligent, proche de la base conservatrice mais également doté d'opinions modernes », précise un ancien diplomate qui fut en poste à Ryad.
Poursuite des réformes
En tant que gouverneur provincial, Salman a eu affaire avec des interlocuteurs et des gouvernements étrangers d'une manière bien plus fréquente que les autres membres du pouvoir. Il a joué à plusieurs reprises un rôle d'arbitre dans des conflits au sein de la famille régnante, une situation qui l'a peu à peu placé au centre du pouvoir.
Lors d'une rencontre avec l'ambassadeur américain à Ryad en 2007, Salman expliquait à son interlocuteur que les réformes engagées par Abdallah devaient être poursuivies lentement afin de ne pas provoquer une réaction de rejet de la part des conservateurs.
Mentalité conservatrice
« Je pense qu'il va poursuivre les réformes d'Abdallah. Il en comprend la nécessité. Il n'est pas conservateur par nature, mais il attache de l'importance aux convictions de l'opinion conservatrice dans le pays », explique Djamal Khashoggi, patron d'une des chaînes de télé appartenant à un prince.
« Abdallah voulait faire évoluer les conservateurs, pas les écraser. Salman a respecté le statu quo. Il veut des réformes mais il est très proche de la mentalité tribale, de la nature conservatrice de son électorat », ajoute-t-il.
Pas d'oeillères
Selon lui, l'instauration de la démocratie paraît impossible dans le pays en raison des divisions régionales et tribales. Il estime d'autre part qu'une résolution du conflit israélo-palestinien est nécessaire à la stabilité au Proche-Orient.
« Il ne prend pas pour argent comptant tout ce que disent les États-Unis », explique Robert Jordan, précisant que dans un premier temps il n'avait pas cru que des Saoudiens étaient impliqués dans les attentats du 11 septembre 2001 comme l'affirmait Washington. « Mais dans le même temps, il perçoit l'importance de cette relation qui dépasse largement la question pétrolière », ajoute le diplomate.
http://www.ouest-france.fr/roi-abdallah-darabie-saoudite-qui-est-le-nouveau-prince-heritier-3136709
Ce qui attend le successeur du roi Abdallah d'Arabie saoudite
Salman bin Abdelaziz devient le nouveau roi d’Arabie Saoudite dans un contexte de tension exceptionnelle au Proche-Orient avec les conflits en Syrie et en Irak et la lutte d’influence accrue entre son pays et l’Iran sur le plan régional. Agé de 79 ans, il serait de santé fragile.
http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0204103679897-le-successeur-dabdallah-un-conservateur-prudent-1086119.php
Abdallah : le monde salue un « homme de paix »
Après la mort du roi d'Arabie saoudite, les hommages se multiplient. François Hollande salue la «mémoire d'un homme d'Etat dont la vision d'une paix juste et durable au Moyen-Orient reste plus que jamais d'actualité »
http://www.lefigaro.fr/international/2015/01/23/01003-20150123ARTFIG00139-abdallah-le-monde-salue-un-homme-de-paix.php
En Arabie saoudite, le roi Abdallah est mort, le système continue
http://www.la-croix.com/Editos/En-Arabie-saoudite-le-roi-Abdallah-est-mort-le-systeme-continue-2015-01-23-1271820
Mort du roi Abdallah d'Arabie : Hollande ira «présenter ses condoléances»
http://www.leparisien.fr/international/mort-d-abdallah-d-arabie-hommage-mondial-pas-de-changement-de-politique-23-01-2015-4472141.php#xtref=http%3A%2F%2Fnews.google.fr%2F
Comment -
Last night we addressed an/the issues of high Interdisciplinary/multidisciplinary Management working with higher Institutions of the world, their persons and issues. ( A very brief example the case/incident of Michael Shumacher - we have taken to writing/explaining sch issues to very very many when a grave incident or given high personality is affected.)
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Back to the real issues - we have been imputing in many important high issues of the Gulf Region for the past 35 years from an Interdisciplinary/Multidisciplinary high management those who know the science and work the science/discipline as such was the case with the last Rule of Saudi Arabia those from the era of president Reagan, Bush, Clinton who know of the workings/.
From my/our respective Associates convey our condolence and sincere sympathy to the Saudi nation and the Royal Family, their respective Institutions. Equally on behalf of our greater Sechelles Seychelles exile workings across the world and our EU Community convey our Condolence and respect. The late king had know all the issues of that SIROP program impact and all the new Rulers and heads of government which had been /come about as a result of the impacts and synergy. Equally the debacle of the so call North African Spring.
http://seyeu.clubdiscussion.net/t889-arabie-saoudite-qui-va-succeder-au-roi-abdallah